Cet ouvrage évalue les connaissances nouvelles sur la rage, issues de la recherche fondamentale et appliquée, sous l'angle de leur importance pour la prévention et la lutte. Notant le grand nombre des instruments nouveaux disponibles pour les applications tant cliniques que de terrain, les auteurs formulent des conseils et des recommandations conçus pour aider les autorités nationales responsables de la lutte antirabique à aligner leurs connaissances - qu'elles portent sur les vaccins de première intention ou les méthodes de quarantaine - sur les connaissances scientifiques les plus récentes. Le rapport définit, par ailleurs, des axes spécifiques de recherche à poursuivre pour mettre au point des techniques diagnostiques plus sensibles, améliorer l'immunogénicité et le rapport coût/efficacité des vaccins et éliminer la rage chez les chiens et les animaux sauvages. L'information est répartie en onze chapitres. Eu égard au très fort taux de létalité de la rage humaine, l'information sur la prévention est particulièrement détaillée. Les conseils pratiques comprennent notamment des schémas vaccinaux pour la protection des individus fortement exposés, des principes directeurs pour le traitement après exposition et une analyse des facteurs à prendre en compte avant de décider s'il y a lieu ou non d'entreprendre ce dernier. Les auteurs traitent brièvement de la thérapeutique de la rage confirmée chez l'homme, bien que son issue soit presque toujours fatale. Les stratégies de prévention sont examinées plus avant dans des chapitres qui décrivent les approches nouvelles de la lutte contre la rage du chien et des animaux sauvages. Tirant parti de l'expérience acquise à l'occasion de plusieurs grandes campagnes de vaccination de masse, les auteurs expliquent comment utiliser la technique récente de vaccination orale pour endiguer la maladie chez le renard, le raton laveur, d'autres animaux sauvages et peut-être aussi chez le chien. Le rapport conclut, par ailleurs, que la réduction, et la destruction des populations canines et des animaux sauvages ne devraient plus être pratiquées à grande échelle, car il n'a jamais été prouvé qu'elles exercent des effets notables et à long terme sur la densité des populations animales ou sur la propagation de la rage. Le dernier des chapitres principaux contient des recommandations, conformes aux données les plus récentes, sur le transfert international d'animaux et notamment des principes directeurs pour une réduction éventuelle des exigences quarantenaires ainsi que sur une exemption spéciale pour les chiens d'aveugle. D'autres conseils techniques figurent dans une série de huit annexes contenant des principes directeurs pour les essais de vaccins, le traitement après exposition, la présentation des certificats de vaccinations, l'utilisation d'un formulaire normalisé de notification pour l'enregistrement des données sur les êtres humains exposés et la conception d'un programme national de lutte contre la rage canine.

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