L'ouvrage présente la méthodologie et les constatations d'une étude collective multinationale portant sur 3000 mères allaitantes au Guatemala, aux Philippines, au Zaïre, en Hongrie et en Suède. L'étude fondée sur une méthodologie normalisée a été conçue pour déterminer si les différences dans le taux de croissance résultent de différences dans la qualité ou la quantité du lait maternel. Les groupes d'étude ont été délibérément choisis pour représenter des traditions, des modes de vie, des conditions socio-économiques et des contextes nutritionnels différents. On a recueilli et analysé des données sur la quantité du lait maternel, sa teneur en azote protéique et non protéique, en lactose, en graisses, en lactalbumine et en lactoferrine, en vitamine A et en vitamine C, ainsi que les niveaux de pesticides présents dans le lait maternel. L'étude confirme l'observation selon laquelle la lactation est indépendante de l'état nutritionnel de la mère, sauf dans les cas extrêmes, et présente des conclusions précieuses quant à l'âge idéal pour commencer une alimentation d'appoint.

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