Ce rapport présente les conclusions d'un groupe scientifique de l'OMS qui s'était réuni pour évaluer s'il existe réellement un lien entre la contraception orale combinée et le risque de tumeur chez la femme. Le groupe, composé de 15 spécialistes de la recherche sur le cancer, de l'épidémiologie, de l'obstétrique et de la gynécologie, s'est employé tout particulièrement à examiner diverses incohérences dans les observations signalées qui avaient créé des incertitudes quant à la sécurité des contraceptifs oraux. Il a également fait porter tout son intérêt sur l'éventualité que les études menées dans les pays industrialisés ne reflètent pas la situation des pays en développement. Près de 200 études, y compris une étude concertée de l'OMS menée dans huit pays en développement et trois pays développés, ont été évaluées de façon critique. Afin de faciliter l'utilisation de toutes ces observations pour les décisions à prendre en matière de santé publique, le rapport présente un examen de la validité des données existantes pour la planification familiale et la protection de la santé des femmes dans les pays en développement. Le rapport conclut en indiquant que les données actuellement disponibles sur les tumeurs ne justifient pas une remise en question de la contraception orale, dont la plupart des études s'accordent à reconnaître les avantages.

chi eng fre rus spa.

WHODOC

WHO monograph

4